La semaine dernière, nous avons fêté les 10 ans du RERS de Landivisiau. A cette occasion, Ouest-France et Le Télégramme de Morlaix ont publié 3 articles nous concernant:
« Apprendre de ceux qui sont à côté de nous »
Le Réseau d’échanges réciproques de savoirs, créé en 2008, vient de fêter son 10e anniversaire, à l’espace Yves-Quéguiner.
Créée en 2008, l’association locale du Réseau d’échanges réciproques de savoirs répondait à un besoin de lien social, notamment vis-à-vis des personnes isolées et en situation d’inactivité professionnelle.
La ville ne comptant pas d’équipements de type centre social et l’ART (Association recherche travail) répondant à des objectifs uniques d’insertion professionnelle, le choix du groupe s’est donc porté sur la création de cette nouvelle structure.
Le RERS, pour tous les habitants
L’association s’est donc implantée à Landivisiau, bien qu’elle s’adresse à tous les habitants de la communauté de communes. Disposant désormais de locaux permanents dans la rue Streat Veur, le RERS, placé sous la responsabilité d’Yvonne Simon, affiche actuellement une cinquantaine d’adhérents âgés de 40 à 85 ans. Ils se retrouvent sur plusieurs activités, en partenariat avec la CAF et la Ville, ainsi que diverses associations (Secours populaire et catholique, Centre d’animation locale, Genêts d’or, Restos du coeur, école Notre-Dame des Victoires…).
Roger Parisot, ancien responsable au sein du réseau national, était présent lors de ce 10e anniversaire à l’espace Yves-Quéguiner. Il s’est félicité du développement de ces échanges au national (une centaine de groupes locaux mis en place depuis 40 ans). « Tout le monde peut offrir et apprendre de ceux qui sont à côté de nous » a-t-il fait remarquer.
À Landivisiau, l’année 2017 a également permis une réflexion autour du nouveau projet qui vise trois axes principaux : l’intergénérationnel, la solidarité, la santé ainsi que le bénévolat. Cette année a également vu l’organisation du premier comité de pilotage avec les partenaires institutionnels.
Depuis un an, toutes les activités échanges sont centralisées dans la maison du RERS: « Un lieu où chacun devient utile aux autres dans un esprit d’entraide et de convivialité. »

source: Article original de Ouest-France
RERS. Dix ans et de beaux projets

Créée en 2008, l’association locale du Réseau d’échanges réciproques de savoirs (RERS) vient de fêter ses dix ans, samedi 24 novembre, à l’Espace Quéguiner. Aujourd’hui sous la responsabilité d’Yvonne Simon, le réseau compte une cinquantaine d’adhérents âgés de 40 à 85 ans qui se retrouvent régulièrement autour de différents centres d’intérêt et par le biais d’activités variées.
Partenariat élargi à d’autres associations
Au cours de ces dix années, l’évolution du RERS s’est caractérisée par le développement d’un partenariat de plus en plus étendu. Le réseau, qui dispose d’un local mis à disposition par la ville, rue Streat Veur, s’adresse à tous les habitants du territoire. En partenariat avec la Caf il a progressivement tissé de plus en plus de liens avec d’autres associations comme le Secours catholique, le Secours populaire, les Restos du Coeur, le centre d’animation local, l’école Notre Dame des Victoires. « La démarche engagée au service du bien commun reste fidèle à la philosophie des échanges en réseau: chacun possède des savoirs et chacun est susceptible de transmettre des savoirs », a précisé la responsable. En 2018, une réflexion concertée entre les différentes associations devrait permettre la finalisation d’un nouveau projet né de la générosité d’un propriétaire: faire vivre un jardin partagé de 2000 m2 en coeur de ville, destiné à remplir une triple mission d’insertion, de solidarité, et de sensibilisation au respect de l’environnement.
source: Article original du Télégramme
RERS. Trois questions à Roger Parisot

Roger Parisot, responsable national du mouvement des RERS, présent lors du 10e anniversaire du réseau a répondu à trois questions.
Qui êtes-vous?
J’habite Évry et j’ai fait une carrière dans le secteur de l’animation. J’ai participé à la création des premiers réseaux à partir des années 80. Depuis, l’idée a fait son chemin, puisqu’il existe plus de 400 RERS en France et à travers le monde.
Comment expliquez-vous cette évolution?
Là où j’habite, par exemple, dans les collèges, à l’heure de midi et sur les temps périscolaires, de plus en plus de personnes s’impliquent bénévolement pour partager des savoirs scolaires classiques, des savoir-faire autour de jeux, ou pour encourager des apprentissages (réduire ses déchets par exemple). D’une manière plus générale, parler une langue, découvrir la musique ou l’informatique, la couture, la cuisine ou le jardinage, savoir organiser un voyage ou rédiger un CV, parler de la vie dans un pays ou d’un thème de société constituent autant de moyens pour améliorer le vivre ensemble.
Pourquoi les RERS sont importants selon vous?
Dans notre monde en mutation, pour l’avenir, c’est important de donner envie d’apprendre. Échanger pour apprendre conduit à développer l’esprit critique chez les personnes et à rendre une société plus responsable. Tous les savoirs sont de droit pour tous : ils sont une richesse et sont des occasions de construire des liens positifs entre les humains.
source: Article original du Télégramme